Changer les lois, pour que la mode réduise ses émissions de CO2.
Nous faisons le constat que le secteur textile ne pourra réduire ses émissions que si la loi oblige toutes les entreprises à changer leurs pratiques.
C’est pourquoi nous utilisons notre pouvoir d’influence pour pousser des régulations qui obligent tous les acteurs de notre secteur, nous y compris, à faire mieux.
Pour maintenir le réchauffement à moins de 1,5°C, le secteur textile doit diviser ses émissions de gaz à effets de serre par trois d’ici 2050. Or, les engagements pris aujourd’hui par les marques sont largement insuffisants pour y parvenir.
Pour y arriver, nous, marques d’habillement, devons faire en sorte de réduire le volume de vêtements mis sur le marché, relocaliser la production où l’énergie est moins carbonée, et favoriser le ré-emploi des vêtements usagés.
Mais aujourd’hui, quand nous nous engageons dans ce sens, nous sommes désavantagées. Quand nous relocalisons, nos vêtements deviennent bien plus chers que ceux fabriqués à bas coût à l’autre bout du monde. Quand nous sortons du cycle infernal des soldes et des promotions, les « prix cassés » attirent les clients ailleurs. Quand nous ralentissons le rythme de nos collections afin de moins pousser à la consommation, d’autres marques renouvellent les leurs toujours plus rapidement, nous prenant ainsi des parts de marché. Il y a aujourd’hui un avantage économique à produire de manière irresponsable. Une « prime au vice » que nous dénonçons.
Nous faisons le constat que le secteur textile ne pourra réduire ses émissions que si la loi oblige toutes les entreprises à changer leurs pratiques. C’est pourquoi nous utilisons notre pouvoir d’influence pour pousser des régulations qui obligent tous les acteurs de notre secteur, nous y compris, à faire mieux.
Nos objectifs